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Nos ingénieurs ont du talent - Portrait de Marie-Caroline Alizier (1999)

14 juin 2019 Portrait
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  • Quel a été ton parcours à HEI: formation /spécialité, vie associative, projets, stages ?

J’ai intégré HEI à la sortie d’un BAC scientifique. Ayant 17 ans et ne sachant pas vraiment quoi faire, j’ai été attirée par cette formation généraliste. Cela me permettait de ne pas me spécialiser tout de suite.

Dès le début de la formation, la section Bâtiment et Travaux Publics  m’a plu par le coté pratique et résultat visuel de notre travail. On participe à la réalisation d’un immeuble, d’un pont, d’une route… Quelque chose de réel que tout le monde peut voir! J’ai fait mes 2 premiers stages dans les TP et j’ai adoré cela. Question vie associative durant mes études, j’ai participé à l’organisation du forum des métiers de l’époque et au début de l’association Max Havelaar (commerce équitable) sur Lille.

 

  • Quel a été ton parcours professionnel depuis ta sortie d’HEI ?

Mon dernier stage au GIE matériel de Bouygues Bâtiment à Paris a abouti à un CDD et une proposition d’embauche, mais j’ai voulu rejoindre mon futur mari sur Nancy. Et là, recherche active, pas si simple dans une région que je ne connaissais pas sans réseau… J’ai finalement atterri par hasard chez Bouygues Télécom mais rassurez-vous dans la branche travaux en tant que responsable des travaux sur les relais en service. Je gérais la maîtrise d’œuvre. Après 3 ans, j’ai rejoint SPIE en tant que chargée d’affaire sur le contrat cadre SFR. Beau challenge : passer de Maîtrise d’Ouvrage à Maîtrise d’Œuvre !

Puis en 2007, mutation de mon conjoint oblige, nous voilà de retour sur Lille.  J’ai rejoint ELAN en tant que Maître d’Œuvre pour mon ancien patron Bouygues Télécom ! Le monde est petit. Après mon 3ième enfant, en 2011, je suis revenue à mes premiers amours : le bâtiment. J’ai bénéficié d’une mutation chez NORPAC (ancien nom de Bouygues Bâtiment Nord-Est) et quelques mois après chez CIRMAD (ancien nom de LINKCITY), leur promoteur immobilier intégré. Cela fait maintenant 6 ans que je développe des projets immobiliers très divers dans les Hauts de France : des logements, des bureaux, une gendarmerie... Les responsabilités sont diverses : rencontres avec les élus, négociations avec les riverains, recherche d’investisseurs et de locataires professionnels, pilotage interne des projets avec les architectes, les services techniques… C’est un métier très stimulant. 

 

  • A ton avis, quelles sont les démarches ou les techniques importantes à connaître pour réussir sa recherche d’emploi/de stage ?

Il est important de faire des stages dans le secteur dans lequel on veut travailler pour vérifier que ce qu’on imagine pendant nos études correspond bien à la réalité. Il faut se documenter, être intéressé par tout ce qui touche à ce secteur. Bref être curieux.

 

  • Un conseil pour les promos sortantes ?

Faire un métier qui a du sens pour soi (et pas forcément pour les autres !). En fonction de notre parcours de vie, ce sens peut évoluer. Ne pas hésiter à changer d’orientation, de région, au gré des opportunités. Et surtout ne pas laisser sa famille et ses autres centres d’intérêts de côté ! Tout est une question d’équilibre. 

 

  • L’importance du réseau ?

Le réseau nous permet de lier des relations dans des structures sans lequel nous ne pourrions avoir accès. Cela nous ouvre les portes, à nous de faire en sorte qu’elles ne se referment pas.

Je participe aux interventions du réseau Femmes ingénieurs et fait partie du projet FACE « les filles ont le sens de l’orientation ». J’aime promouvoir les métiers scientifiques et montrer aux jeunes filles que ce n’est pas un secteur réservé aux hommes et que nous y avons toutes notre place. Il y a encore beaucoup de stéréotypes dans notre société. Il m’arrive encore trop souvent d’être la seule femme en réunion.




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