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Nos ingénieurs ont du talent ! Portrait de Bénédicte Brienne Petitpré (1995) Directrice de l'agence de développement économique SOFIE Saint-Omer Flandre Interface d'Entreprises

21 mars 2018 Portrait
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Etre femme ingénieure à HEI

Je suis sortie d’HEI en 1995, option génie chimique – chimie organique. Une époque où les filles représentaient environ 20% des effectifs… J’ai d’ailleurs été confrontée au manque de féminisation dans la profession à la sortie d’école. On préférait parler technique avec des hommes… ! Voilà  ce que j’entendais en entretien de recrutement… Mais cela n’a pas été un frein pour trouver du travail, HEI est un parcours connu et reconnu. Et au-delà du savoir-faire acquis lors de ses études, le savoir-être est important pour se présenter à son futur employeur. La formation d’ingénieur m’a surtout apporté une façon d’appréhender les sujets, un esprit de synthèse, au-delà de la technicité.

 

Oser changer d'entreprise pour apprendre

En 1995 on ne cherchait pas du travail par internet et le contact avec les anciens HEI était une aide précieuse. J’ai pour ma part décroché mon premier emploi en 1996 dans le travail temporaire (ADIA) en tant que responsable de deux agences, à la fois en industrie et en bâtiment. Cette expérience m’a permis d’avoir une vision du milieu du BTP que je n’avais pas auparavant et de parfaire mon côté commercial.

En 2000, j’ai intégré un cabinet conseil en ressources humaines en tant que consultante en recrutement de cadres. L’opportunité m’a été donnée de développer la clientèle industrielle essentiellement. Le côté technique de ma formation m’a réellement servi un peu plus tard, en 2003, en tant que responsable de la Business Unit agroalimentaire, chimie et pharmacie d’une société d’ingénierie à Villeneuve d’Ascq (YACHT INGENIERIE). Je manageais une trentaine de techniciens.

En 2010, j’ai développé ma vision de l’accompagnement des entreprises au sein de la CCI Grand Lille, avant d’endosser en 2015 le poste de directrice de l’agence de développement économique SOFIE (Flandre – Pays de Saint-Omer) – association financée par les collectivités locales - avec un défi : la fusion de deux agences. Dans ce poste que j’occupe toujours actuellement, j’assure, avec une équipe de 8 collaborateurs, l’interface entre le monde économique et politique et facilite l’implantation des entreprises. Nos missions font appel, entre autres, à des connaissances en marketing territorial pour assurer la promotion du territoire.

Autant d’expériences qui me font dire que la clé c’est de ne pas hésiter à changer d’entreprise pour avancer et élargir sa vision du monde du travail, de la société, de l’entreprise…

 

Utiliser les avantages du réseau et de la formation à HEI

Ma formation HEI me sert depuis mon entrée dans le monde du travail dans la connaissance du monde des entreprises que je côtoie au quotidien, sur un territoire aujourd’hui fortement industriel. Territoire sur lequel j’avais d’ailleurs effectué mon stage de fin d’études au sein du leader mondial des arts de la table : l’entreprise ARC (à Arques). J’y ai d’abord effectué un stage ouvrier avant de partir en Allemagne effectuer un stage dans la rhéologie (résistance) des céréales. Mon parcours HEI m’a également amenée à effectuer un stage au sein des Laboratoires Sarbec où j’ai travaillé en formulation et mise en production de lingettes : c’étaient les prémices de ces nouveaux produits nettoyants…

HEI m’a donc permis de, très vite, mettre un pied dans le monde de l’entreprise. Par ailleurs, dans la vie associative de l’école, je faisais partie de la Junior entreprise et j’ai dans ce cadre mené avec deux autres camarades une étude sur la réticulation (polymérisation, brillance, résistance à l’eau) pour ELF. La vie associative avait également un côté plus léger et pas désagréable quand il s’agissait d’organiser la nuit HEI. Je garde aussi de mémorables souvenirs de sorties en aviron sur la Deûle lors des cours de sport… Je garde un très bon souvenir de mes cinq années passées à HEI et je conseillerai aux étudiants de ne pas hésiter à solliciter les diplômés et à faire marcher le réseau ! Merci aux réseaux sociaux* qui ont le mérite de permettre ces contacts plus facilement aujourd’hui. Pour ma part, les réseaux sociaux me permettent de garder un lien avec les diplômés, et j’ai renoué dernièrement avec HEI en emmenant mon fils, actuellement en Terminale, visiter l’école !

*Retrouvez sur la page Facebook HEI Alumni une vidéo de Bénédicte Brienne interviewée dans le cadre de sa participation à l'opération marrainage




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