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Histoires d'entrepreneurs – Portait de Thierry Delcourt (1986) Directeur d'Urbanéo

21 mars 2018 Portrait
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Des études à l’époque de l’informatisation

Lorsque je suis arrivé à HEI en 1981 une nouvelle formation s’ouvrait : l’informatique industrielle. C’est cette option que j’ai choisie et j’ai été diplômé en 1986.

A l’époque, on devait réaliser un projet d’ouverture dans le cadre de nos études et j’ai choisi d’organiser la « journée de la création d’entreprise à HEI ». Déjà à ce moment-là j’avais dans l’idée d’avoir ma propre entreprise, c’était dans mes gènes. J’ai fait venir des créateurs d’entreprises, des personnes de la chambre de commerce…cela a été une très bonne expérience même si, en tant qu’organisateur, je n’ai pas pu profiter beaucoup de la journée ! Dans la même optique, j’ai aussi fait partie de Prog’HEI.

Mon dernier stage, qui consistait à développer un logiciel pour générer graphiquement des pages du Minitel m’a prouvé que je préférais dialoguer avec des gens qu’avec des ordinateurs. C’est pour cela, qu’après mon service militaire où je suis devenu officier de marine, j’ai commencé à travailler plutôt dans l’organisation en  vue d’une informatisation plutôt que dans le développement pur.

Après 2 ans chez PPG Boussois, j’ai intégré en 1989 l’entreprise Rexel dans le but d’informatiser les agences commerciales. J’y suis resté 13 ans et ai occupé plusieurs postes. J’ai été organisateur, responsable de centre logistique, directeur d’exploitation puis directeur de la zone Nord Pas-de-Calais.

 

Une idée de création d’entreprise toujours en tête

Comme je n’avais pas d’idée géniale de création d’entreprise, j’ai commencé par être salarié mais l’envie d’avoir ma propre entreprise ne m’a jamais quittée. En 1991-1992, j’ai fait un DESS (aujourd’hui Master) en administration d’entreprise en alternance ce qui m’a servi chez Rexel mais toujours avec l’idée que cela me serait aussi utile pour créer mon entreprise.

C’est finalement en 2001 que j’ai quitté Rexel, car je ne me reconnaissais plus dans les valeurs de l’entreprise. Il y avait un manque de projet humain et une financiarisation importante. En 2002, j’ai repris l’entreprise Nord Technique qui faisait de la maintenance de mobilier urbain de transport (réparation d’arrêts de bus, de poteaux, etc). Il y avait 4 salariés à l’époque et c’était un choix de ma part de reprendre une petite entreprise pour pouvoir ensuite la faire grandir.

 

Et petit à petit s’est développé Urbanéo…

Pour choisir l’entreprise que j’allais reprendre, j’ai étudié de nombreux dossiers, une cinquantaine dont une dizaine à fond. Contrairement à aujourd’hui où il est facile de se faire aider, accompagner dans sa création ou reprise d’entreprise, ce n’était pas le cas à l’époque. Le choix a donc été assez laborieux, n’étant pas forcément bien accompagné et préparé.

Ce qui a guidé mon choix c’est aussi mon savoir-faire, comme j’avais déjà travaillé dans la distribution professionnelle. J’ai également sélectionné une activité de niche.

Finalement aujourd’hui à Urbanéo (www.urbaneo.eu) nous sommes plus concepteurs que distributeurs. Nous avons un bureau d’études et nous concevons du mobilier urbain. Nous nous basons sur l’écoconception par conviction personnelle mais également car cela représente un marché ouvert et en forte croissance.

L’entreprise possède aujourd’hui 4 agences (Libercourt, Le Mans, Paris et Toulon) et emploie 35 personnes.

 

De l’expérience à transmettre

Mon implication dans le réseau HEI consiste surtout à transmettre mon expérience aux plus jeunes. Si je peux éviter des erreurs ou des écueils à des jeunes grâce à mon parcours, je le fais avec plaisir !

C’est pour cela que j’ai participé, par exemple, cette année aux rencontres Affinit’HEI avec des étudiants de deuxième année à HEI. Beaucoup, lors de ces rencontres, me posent des questions sur le temps de travail ou la rémunération. Mais finalement, salarié, intrapreneur ou entrepreneur,  je leur dis que l’important est de faire ce que l’on a envie de faire et de vivre sa vie professionnelle avec passion. Et lorsque l’on fait ce qu’on aime, on y va à fond. D’autant plus qu’HEI est une école qui permet tous les choix professionnels dans beaucoup de secteurs.

Je leur donne l’exemple de Rexel où j’ai été très heureux pendant longtemps. J’ai reçu et j’appris autant que j’ai donné dans cette entreprise. Puis lorsque ça n’a plus été le cas, j’ai changé de cap.




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