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Nos ingénieurs ont du talent - Portrait de Jean-Michel Briffaut (1999)

19 décembre 2017 Portrait
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Un diplômé expatrié à Dubaï !

Jean-Michel, quel a été ton parcours étudiant ?

Je suis diplômé ESTIT (École supérieure des techniques industrielles et des textiles), une école qui n’existe plus puisqu’elle a fusionnée en 2005 avec HEI et qu’aujourd’hui la filière textile fait partie intégrante d’HEI. Mais déjà à l’époque, en 1993, quand j’ai commencé mes études, les classes préparatoires ESTIT se faisaient dans les bâtiments HEI au 13 rue de Toul. Même si nous étions dans des classes différentes, nous passions les examens avec tous les HEI. Et j’ai fait partie des étudiants qui ont participé à la première « Nuit HEI » en 1994 ou 1995. Après 3 ans de classes préparatoires, j’ai continué mon cursus en automatique et informatique industrielle, cette fois dans les locaux de l’ESTIT à Villeneuve d’Ascq.

Ce qui m’a beaucoup marqué à l’époque ce sont les liens qui existaient déjà entre les différentes écoles d’ingénieurs. Nous avions des copains à l’ISA et l’ISEN par exemple. D’ailleurs, je pense que le groupement d’écoles Yncréa est une bonne chose car il est important de collaborer pour tirer le meilleur de chaque école et pour avoir une visibilité non seulement au niveau national mais aussi international. HEI a pour slogan « Ingénieurs pour le monde » et je crois qu’en effet il faut vraiment encourager ça.

Pendant mes études j’ai eu l’occasion de faire des stages notamment en Allemagne et mon stage de dernière année chez I3S (société d’un diplômé ESTIT) à Epernay en Champagne où le travail consistait à optimiser, améliorer et installer des bornes automatiques pour s’alimenter en carburant.

 

Et une fois diplômé, ça s’est passé comment ?

J’ai assez peu changé d’entreprise : 3 sociétés seulement depuis le début de ma carrière. J’ai commencé d’abord par travailler en tant qu’ingénieur système pour l’entreprise COROBOR Systems qui développait des systèmes pour la météorologie (Météo France, aéroports,…). Je voyageais beaucoup, j’allais dans différents pays pour installer, valider les systèmes et former les équipes. Je crois que cela m’a un peu vacciné contre le voyage mais pas contre l’expatriation.

A partir de 2006, j’ai intégré le groupe Thalès aux Pays-Bas. D’abord à La Haye, où je travaillais sur le tramway et plus particulièrement sur le RCS (Revenue Collection System), c’est-à-dire le système gérant la vente des tickets, les portillons de validation, etc. Le but était de mettre en place l’Automatic Fare Collection (AFC) pour ce tramway et j’ai ensuite travaillé sur le même sujet pour les transports en commun de Rotterdam, Amsterdam et Utrecht.

En 2009, toujours avec Thalès, je suis parti à Dubaï pour travailler sur le développement du métro et installer un AFC. J’avais été marqué pendant mes études par le métro automatique de Lille, le plus grand d’Europe à l’époque et j’ai aujourd’hui l’opportunité de travailler sur le métro automatique le plus grand du monde !

Lorsque le système a été installé et que ma mission à Dubaï était sur le point de se finir, j’ai eu deux options : soit je rentrais en France soit je restais à Dubaï. J’ai choisi la seconde et ai rejoint, en 2011, le groupe SERCO qui est l’opérateur du métro de Dubaï. Et depuis 3 ans, je m’occupe plus particulièrement de la cybersécurité des systèmes d'acquisition et de contrôle de données. Il faut que la partie opérationnelle du métro reste sécurisée, un défi avec le développement des technologies de l’information des dernières années !

 

Si tu devais donner un conseil aux promos à venir, quel serait-il ?

Il est important de toujours continuer à apprendre et d’être curieux. Cela se vérifie dans tous les domaines mais c’est d’autant plus vrai dans le domaine des technologies de l’information, où les changements sont permanents et très rapides. Il faut suivre le train en marche, si je peux conclure là-dessus !

 

Pour finir, es-tu toujours en contact avec le réseau HEI ?

Jusqu’à aujourd’hui cela a été assez difficile de conserver des liens durables avec le réseau HEI/ESTIT en raison d’une longue expatriation. Mais j’ai repris récemment contact et aujourd’hui je suis le relais HEI Alumni à Dubaï ! C’est un début, nous venons de faire un premier afterwork avec également les diplômés IESEG expatriés à Dubaï mais c’est important de garder le lien, de se rappeler de bons souvenirs et aussi de pouvoir être utile aux diplômés du réseau.

 




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